Le Japon est une destination de rêve pour beaucoup de gens. La culture, les paysages, les gens… tout est totalement inhabituel. Tout à l’opposé de la planète, c’est l’une des destinations préférées des Européens. Sa particularité #1, c’est que c’est le premier pays à voir le Soleil levant. M’émerveiller devant un tel spectacle était évidemment sur ma liste des choses à faire avant de mourir. Alors, quoi de mieux pour cette occasion que de faire une ascension du Mont Fuji ? – le point culminant de l’archipel. Et pour couronner le tout, avec un sac à dos de 13 kg sur le dos ! (Voir mon article sur comment voyager léger et minimaliste quand on est une femme ici).
[AVERTISSEMENT] – Ne faites surtout pas comme moi, pitié. Ce type de trek est dangereux si on n’est pas entrainé et n’a pas une super condition physique. Entrainez-vous à l’avance, checkez la météo, prenez des affaires appropriées. Ayez de la nourriture et beaucoup d’eau à tout moment sur vous. Et sourtout, prenez un sac léger et faites très attention à vous ! 🙂
Le Mont Fuji – Introduction
L’iconique Fuji-san est un joli volcan de 3776 mètres, qui se trouve à une centaine de kilomètres de Tokyo. Un réel symbole, c’est le mont le plus haut et le plus populaire du Japon. Il est aussi l’une des trois montagnes sacrées du pays. Formant un cône quasi parfait, il est super esthétique et “insta worthy” 🙂 et de ce fait, attire de nombreux artistes et photographes. Il est aussi une source d’inspiration importante chez les poètes japonais.
“Celui qui gravit le Mont Fuji une fois est un sage, celui qui le fait deux fois est un fou !” – Proverbe japonais
La première ascension a été faite par un moine anonyme en 663. Et c’est qu’en 1868 que le premier touriste a pu enfin planter son drapeau au sommet du Mont Fuji. Aujourd’hui, c’est l’une des principales activités touristiques au Japon.
La saison pendant laquelle on peut gravir le Mont Fuji est entre juillet et septembre.
En dehors de cette saison, la montagne est enneigée, avec peu de transports publics qui desservent les premières stations (le début du trek). La température peut aussi tomber très bas et les refuges seront surement fermés. De plus, les routes risquent d’être très glissantes et la sécurité ne sera pas assurée. Les plus courageux (ou suicidaires) et les randonneurs professionnels peuvent cependant tenter le coup hors saison.
L’ascension du Mont Fuji était pour moi, une expérience aussi sensationnelle qu’inattendue. Je ne comptais pas du tout le faire, mais une fois arrivée sur place et à la vue de cette superbe montagne, mes jambes se sont dirigées dans sa direction spontanément.
Le parcours
Le parcours du Mont Fuji peut se faire entre 5 et 10 étapes. Chaque étape représente une station avec un café, des toilettes et parfois, un refuge où on peut se reposer, manger et dormir. Le temps total de la montée prend environ 8 heures (entre 5 et 10 heures, selon votre niveau et votre forme). Pour la descente, comptez 3 heures environ.
Il y a plusieurs parcours et plusieurs points de départ. Mais la route la plus empruntée commence à la station 5. Le summit est au niveau 10. Vous pouvez commencer aux étapes 1 à 4, mais ils sont relativement plats, car le mont est assez large et commence à monter très progressivement, de manière presque invisible. Par conséquent, on a l’impression d’être sur du plat au début. Donc habituellement, la montée se fait qu’à partir de la station 5 et les bus nous y amènent jusque là sans problème.
A partir de là, comptez environ 7 ou 8 heures de montée si vous voulez le faire d’une traite. Il est cependant conseillé de le faire en deux temps, afin d’arriver au sommet au petit matin (vers 4/ 4 heures 30 du matin). On veut voir le Soleil levant n’est-ce pas ? Donc ce serait dommage de commencer la montée le matin pour arriver au sommet en début de soirée. Bien que le coucher du Soleil soit aussi joli, on peut toutefois observer un tel phénomène depuis n’importe où. Tandis qu’avoir la chance d’être le premier sur cette Terre à voir le lever du Soleil, est quand même un privilège et une expérience unique.
Le matériel
Afin de profiter au maximum du trek et de le réaliser dans les meilleures conditions possibles, il est primordial d’avoir le matériel adéquat. Ça tombe bien, vu que j’avais toutes mes affaires sur moi, j’ai pu m’en sortir comme un chef. Pour une ascension du Mont Fuji en béton, vous aurez besoin de :
-
Chaussures
De bonnes pompes, du type chaussures de rando ou sandales de trek. La surface est méga rocheuse, donc prenez quelque chose qui vous protégera bien les pieds. Si vous prenez des sandales de trek, pensez aux chaussettes en laine. Car même si c’est l’été et qu’il fait mille degrés, arrivé là haut, ça caille de ouf (environ 0 degrés, parfois moins), donc je ne le conseillerais vraiment pas.
-
Vêtements
A ce propos, vu qu’il fait et très chaud et très froid selon les niveaux, vous devez avoir des vêtements appropriés. Un pantalon et une veste waterproof sont des must-have. Le temps devient un peu chaotique là-haut. Donc privilégiez des vêtements légers, mais étanches et qui protègent du vent, qui a tendance à s’exciter souvent… Ce n’est pas l’Everest non plus, mais j’ai été surprise par autant de changements climatiques en si peu de temps et aussi rapidement.
-
Gants et bonnet
Ça fait partie des vêtements, mais j’ai pensé qu’il était important de souligner l’importance de ces deux accessoires. Si vous avez une bonne capuche comme moi, vous pouvez zapper le bonnet. Mais vous devez absolument couvrir vos oreilles, sans quoi vous resterez soit sourd pendant quelques temps soit, vos oreilles gèleront et tomberont ! J’exagère à peine !!! Quant aux gants, même en les portant je ne sentais presque plus mes doigts. Alors vous imaginez sans gants.
-
Des bâtons
Moi je n’en avais pas, je ne sais pas pourquoi d’ailleurs. Ils aident tellement ! Autant pendant la montée que pendant la descente. Les bâtons permettent de plus facilement rebondir dans les montées et protègent les joints des genoux pendant la descente. Vous pouvez soit apporter les vôtres, soit acheter un bâton en bois sur place. J’ai eu la bonne idée de me passer de ça et pour rendre cette expérience encore plus douloureuse, j’avais en plus mon sac de 13 kilos sur le dos ! 😀
PS: Si vous achetez votre bâton en bois avant d’entamer votre ascension, vous pourrez le faire tamponner au fer brûlant à chaque station en guise de souvenir de vos efforts.
-
Lampe frontale
Une lampe torche normale ferait l’affaire aussi, mais vous allez avoir envie d’avoir les mains libres ou dans les poches, je vous assure. 3 à 4 heures de montée dans la nuit, vous comprendrez rapidement que vos mains gelés se feront difficilement sentir. Et en plus, vous aurez vos bâtons !
-
De la monnaie
Super important d’amener de la monnaie. Il n’y a pas de distributeurs automatiques (en même temps on est sur une montagne, normal !) et les refuges n’ont pas de lecteurs de cartes. A un moment ou un autre vous allez avoir faim ou soif, donc prenez de la monnaie pour pouvoir acheter ne serait ce qu’un thé chaud quand vous serez en train de geler dehors, entre deux stations. Vous aurez aussi besoin de monnaie pour utiliser les toilettes dans les stations !
-
Nourriture
Si vous le pouvez, prenez votre propre nourriture et bouteille d’eau, au moins pour le début du trek. Je ne l’avais pas fait, hélas. D’une, parce que je ne savais pas dans quoi je m’embarquais et n’avais rien prévu pour le trek. Et de deux, j’étais déjà un peu trop encombrée par mes affaires de 3 semaines sur le dos… Mais je conseillerais de prendre au moins une bouteille d’eau pour le début du trek, un sandwich et des snacks. Vous pouvez évidemment en acheter sur place, mais ça vous coûtera plus cher sur le Mont Fuji qu’ailleurs. Et parfois vous trekez sur une longue période de temps avant d’arriver à la prochaine station. Ce ne serait pas cool de vous retrouver sans eau à ce moment là.
Le prix
Pour faire court, l’ascension du Mont Fuji est gratuite ! Mais il est fortement conseillé et bien vu de donner une participation. Je ne sais plus de combien elle est, mais ce n’était pas grand chose. Vous pouvez refuser de la donner, mais je pense que vous serez un peu jugé et “mal” regardé si vous ne le faites pas. L’influence de la foule fait que tout le monde finit par payer à l’entrée. Et vous vous faites de toute manière aborder par le staff qui vous demande gentiment de participer. Cet argent est utilisé pour la préservation de la nature, le nettoyage et l’amélioration du système de sécurité du trek. C’est évidemment pour la bonne cause 😉
Anecdote : j’avais retiré une grosse somme d’argent au cas où j’en aurais besoin si je voulais rester en refuge. J’ai donné ma participation à la ligne du départ et a remis le reste de l’argent dans ma poche avant de partir. Sur quelques mètres, j’entendais une voix lointaine qui semblait appeler quelqu’un. Ne pensant pas que c’était pour moi, je continuais dans ma lancée. Un monsieur a fini par me rattraper en courant et m’a tendu ma liasse de billets, tombée de ma poche. C’est ça le Japon !
Sinon il y a aussi des tours organisés payants.
La difficulté
L’ascension du Mont Fuji n’est pas très difficile et ne nécessite pas d’avoir des compétences particulières. Il faut simplement, avoir une condition physique bonne / normale et apprécier l’effort physique. J’ai croisé des personnes âgées ainsi que des enfants pendant mon parcours et ils ont très bien réussi leur ascension. Ce trek est d’ailleurs une activité très appréciée des familles et des groupes d’amis. Les Japonais aiment bien le côté “camaraderie” et apprécient le partage de cette expérience unique avec des gens comme eux, qui sont là pour la même chose. Cela leur permet aussi de ne pas se perdre et de faire partie d’un groupe tout au long de l’ascension.
Je préfère perso, quand il y a peu de monde. Même la nuit, il y avait des bouts de passages où nous étions seuls. Mais le chemin est facile à suivre et de nombreuses marcations pour guider le chemin sont peintes sur les rochers, ainsi que des flèches. J’ai trouvé que ça rendait l’expérience encore plus aventureuse et mystérieuse.
Toute la route est rocheuse avec parfois de grosses pierres à enjamber. Plus on monte, plus la pente devient sévère. Cependant, pas besoin de cordes, sangles ou mousquetons, car il n’y a aucun moment où on doit escalader quoique ce soit. Quelques passages sont toutefois un peu difficiles, surtout dû aux conditions climatiques, la fatigue et l’altitude.
L’altitude
Comme n’importe quelle activité ou randonnée en hauteur, cela peut aboutir à un mal de tête, des difficultés respiratoires, des vertiges ou encore des nausées. Je pensais que ça allait forcément m’arriver, car je n’avais pas l’habitude de faire beaucoup de randos en montagne. Et parce que je n’avais jamais escaladé une montagne jusqu’au sommet de ma vie de toute façon. Mais en fait pas du tout. A part la fatigue, le froid ou la chaleur, je n’ai ressenti aucune autre gêne.
Astuces pour éviter le mal de l’altitude :
- Commencez doucement
- Faites des pauses régulièrement
- Buvez beaucoup d’eau
- Achetez des bouteilles d’oxygène si besoin, ils en vendent sur place
- Faites une longue pause à mi chemin (stations 7-8) et dormez sur place afin de vous acclimater avant de continuer jusqu’au sommet
Parfois les gens veulent absolument arriver au sommet le plus tôt possible et bourrinent du début jusqu’à la fin sans pauses. Mais c’est une erreur. C’est non seulement très fatiguant, ça ne vous laisse pas assez de temps pour bien vous acclimater. De plus, il faut faire quasi la totalité du trajet la nuit, pour arriver au bout au petit matin.
Mon expérience
A la base, on voulait juste faire une balade dans cette région belle et naturelle avec la vue sur le Mont Fuji. On avait pris un train depuis Tokyo, qui nous a amené à la station la plus proche du mont, d’où il fallait prendre un bus pour s’y rapprocher encore plus. On était en trip sac-à-dos et on ne savait pas où on allait aller après, on avait donc nos gros backpacks avec nous. Quand le bus nous a déposé au pied du Mont Fuji, la vue était juste incroyable. Et en voyant tout ce monde se diriger vers ce chemin qui semblait être le début du parcours, on a voulu y aller aussi. On s’est dit qu’au pire, on monte un peu et on revient si on est trop fatigués. Tu parles…
C’est comme ça que sans le savoir, on a débuté ce qui allait être la plus grosse épreuve de notre voyage. Nous n’avions évidemment pas laissé nos sacs quelque part et pas réservé d’hôtel. Comme d’habitude, on s’est laissé porter avec le flow, complètement à l’arrache.
Au bout d’une heure ou deux de marche, la fatigue s’est fait bien sentir. Nos sacs pèsent très lourds, mais on s’est dit que cela ne pouvait pas être pire. Sauf que les premières heures, sont les plus “gentilles” et plates, nous l’avions compris au bout de quelque temps. Au bout de plusieurs heures, la montée devenait de plus en plus rude, les pas de plus en plus lourds et les rochers de plus en plus gros. La fierté, l’excitation, l’adrénaline, ou peut-être la connerie, nous dit qu’il est trop tard pour faire demi tour. Et évidemment nous continuons notre ascension, avec nos énormes sacs.
Les refuges ⛺️
Dormir dans un refuge est fortement recommandé. Surtout si comme nous, vous êtes encombrés et en conséquence, TRÈS fatigués. Tout d’abord on ne voulait pas, puis on a fini par réserver un refuge par téléphone en demandant à quelqu’un à l’une des stations d’appeler la station suivante pour nous réserver une place. Heureusement qu’il leur en restait. Je conseille de faire la réservation à l’avance pour être sûr d’avoir des places !
Les refuges coûtent un peu cher pour ce que c’est. Parfois plus qu’un hôtel et encore plus qu’une auberge de jeunesse, pour au final dormir dans un sac de couchage à même le sol. Il n’y a pas de douches et les sacs de couchages sont apparemment et heureusement, lavés après chaque utilisation. Il le faut, car imaginez l’état des gens quand ils viennent y passer la nuit. On transpire vraiment, vraiment beaucoup…
Et donc le prix est d’environ 40 – 50 € par personne en fonction du refuge et si vous voulez votre repas avec ou pas. Ce n’est peut être pas énorme, mais un peu trop pour dormir par terre dans un coin, je trouve. C’était peut-être parce qu’on a réservé au dernier moment, je ne sais pas. Mais je comprends aussi qu’on est sur une montagne et que la difficulté de construire / entretenir / approvisionner ces logements, ça fait gonfler les prix. Et c’était une expérience intéressante au bout du compte, donc ça vaut totalement le coup.
-
Une grosse sieste au refuge en plein après-midi
Je n’aurais jamais pensé qu’à 16 h, j’aurais autant besoin de dormir… On était tellement fatigués quand on est arrivés à la 8ème station du Mont Fuji, que nous avons mangé notre repas compris dans le forfait et nous nous sommes endormis comme des bébés, en plein aprèm. Et on a dormi jusqu’à 1 heure du matin. C’était une méga sieste mais fort nécessaire. Je ne sais pas comment on aurait pu tenir sans ça. Le plus dur je pense, c’était de remettre le gros sac et de reprendre la route. Surtout dans la nuit froide et humide, avec nos jambes encore engourdies et notre état somnolent.
Nos sacs très lourds nous ont beaucoup ralentis. Mais un deuxième souffle, la motivation et une énergie cachée nous ont quand même fait arriver au sommet au bout de 3 heures. On est arrivés en haut à 4 heures du matin. Cela représente 7- 8 heures de marche au total, avec une pause d’environ 9 heures dans le refuge. Nous étions dans la moyenne malgré le poids supplémentaire sur le dos. Yoohoo !
Notre parcours
◊ Stations 5 – 8 : Nous avons commencé l’ascension à la station 5 à midi, pour arriver à notre refuge à la station 8 sur les coups des 15-16h.
◊ Station 8 : On a mangé puis dormis de 16h jusqu’à 1 heure du matin !
◊ Stations 8 – 10 : A une heure du matin, nous avons quitté la station 8 et avons entamé notre rando de nuit jusqu’à la station 10. On est arrivés au sommet à 4 heure du matin ! Pile !
◊ Station 10 – Sommet ! : Il faisait encore nuit quand nous sommes arrivés au sommet. Le Soleil se lève entre 4h30 et 5 heures du matin. Il n’y a plus qu’à attendre…
Je n’ai pas vu le Soleil levant 🙁
Pas la peine de m’étaler sur le sujet, le temps n’était vraiment pas coopératif ce jour là. On s’est pris pas mal la saucée tout au long de la deuxième partie du parcours sur le Mont Fuji. On s’est gelé les doigts et combattus le vent autant qu’on le pouvait. C’était hardcore. Au petit matin, on a découvert une couche épaisse de nuages couvrant tout l’horizon. Regardons les choses en face, nous ne verrons pas le Soleil aujourd’hui….
Ce n’est pas sans amertume que je me laisse convaincre de laisser tomber et de redescendre. Attendre en vain encore plus longtemps ne fait que nous attrister davantage. Cela fait plus d’une heure que le Soleil est censé être “levé”, mais on ne le voit pas. Secrètement on sait très bien qu’il est juste derrière cette couche de nuages et qu’on ne le verra pas. Malgré un gros pincement au coeur et une dégringolade d’excitation, ce que je ressens est extrêmement positif. Une énorme sensation de liberté, d’exploit et de fierté, cette aventure est parmi les choses les plus cools que j’ai jamais faits.
Je venais de me retrouver au sommet d’une p***** de montagne, sans aucune préparation physique ou mentale et avec un énorme sac à dos de 13 kg ! Soleil levant ou pas, cette ascension reste une belle performance et un périple dont je suis fière. Les mots me manquent pour exprimer ce que j’ai ressenti là-haut. Pour ceux qui aiment la nature et les amoureux de la montagne, je vous recommande de vivre ça au moins une fois dans votre vie.
Pour voir mon budget et organisation pour mon voyage au Japon, c’est par ici.
Loris
26 juin
Coucou Merci pour ton article qui m’a donné envie de visiter le Japon et de gravir cette montagne ! J’ai déjà l’habitude des montagnes chez moi, à l’ile de la Réunion avec le célèbre Piton des neiges culminant à 2500 mètres d’altitude (tu connais ?). C’est une ascension plus ou moins facile et le spectacle est grandiose une fois en haut. Ton article m’a motivé pour gravir des pics bien plus hauts comme celui du mot Fuji 🙂 Merci pour ton partage !
Kseniya
26 juin
Loris, je suis ravie que ça te donne envie de le faire, tu vas voir c’est vraiment cool une fois là haut 🙂
Je ne suis jamais visité l’Ile de la Réunion mais c’est sur ma liste et quand j’irai, je ne manquerai pas de gravir le Piton des Neiges ! (Bravo pour ton site, c’est super inspirant !)
Loris
26 juin
Merci ! Oui c’est LA chose à faire à la Réunion ! Bon j’y vais ce week-end moi 😉 ++
BALLIOT
8 mars
Bonjour Kseniya
Je viens tout juste de lire votre témoignage , car je suis déjà aller trois fois au Japon et chaque fois pour le Hanami mais la montée au Fuji pour le point du jour demeure encore un projet et votre périple exprime ce à quoi on doit s’attendre et vous le faite en toute spontanéité .
Merci et bravo , vous avez de quoi être fière et je vous envie de l’avoir fait
Je trouve que vous n’avez pas eu de chance , entre celui qui vous reproche de ne pas avoir géré ce trek comme l’ascension de l’Evrest
et celui qui s’acharne à démontrer que le Japon n’est pas le pays du soleil levant , qu’en est-il , dans ce cas pour l’ Empire du milieu , le pays du matin calme etc…
Pour rassurer Romain , je peux dire que ce surnom date d’une époque où la carte du monde n’existait pas et où la chine cherchait à montrer sa supériorité sur le japon , ce à quoi le japon fit remarquer que le soleil se levait d’abord chez lui , malgré tout ce que la chine pouvait prétendre ( il reste encore à savoir si cela ne nous fut pas rapporté par Marco Polo , qui n’a jamais vu l’archipel Nippon ) et il faut aller loin sur les latitudes du Japon pour que ce titre puisse être revendiqué par quelqu’un d’autre . Ainsi ce surnom avait-il toute sa raison d’être durant des siècles et il n’y a aucune raison à ce qu’on lui retire . Ainsi une ascension en Nouvelle Zélande ou ailleurs pour la même chose n’aurait pas le même sens . Un lever de soleil au sommet du FUJI demeure un symbole inébranlable .
Kseniya
13 mars
Merci beaucoup pour ce message Alain ! Effectivement il y a beaucoup de sens derrière ce surnom et la sensation que j’ai eue au sommet du Mont Fuji est indescriptible. Au final peu import si c’est vraiment le premier pays à voir le Soleil ou pas, l’expérience toute entière demeure géniale. J’espère que vous le ferez au cours de votre prochain voyage au Japon 🙂
Romain
30 juillet
Faut pas oublier le le pays « du soleil levant » n’est qu’un surnom ! Ce n’est en aucun cas le premier pays où le soleil se lève !! De plus ce n’est pas particulièrement une destination prisée par les Européens (la première nationalité européenne n’est que 10e dans la liste des pays visitant le plus l’archipel)
Autrement chapeau, se taper une telle montée avec un sac à dos, franchement fou mais vous l’avez fait.
Kseniya
30 juillet
C’est le pays le plus à l’Est sur le planisphère, donc on en conclut que c’est le Japon 🙂 Mais je suis d’accord que ça parait simple comme explication. Et que le surnom « Soleil Levant » vient plutôt des japonais eux mêmes, qui surnomment leur pays « Soleil ».
Quand aux européens, ce n’est peut être pas la destination LA plus prisée, mais quand même. J’ai plus d’amis qui sont allés au Japon qu’au Portugal par exemple. Après, c’est juste moi et mon entourage 😉
Romain
31 juillet
Il est pourtant facile de voir sur une carte que des pays comme l’Australie, la Papouasie Nouvelle Guinée, la Nouvelle Zélande, la partie est de l’Indonésie et même de la Russie pour ne citer que ceux là, sont plus à l’est que le Japon ! Encore une fois, c’est un surnom mais qui n’implique en rien que c’est réellement là que le soleil se lève en premier…
C’est bien d’avoir rajouté un avertissement en intro de l’article au passage 😉
Kseniya
31 juillet
Hehe, oui c’est mieux comme ça !
Et oui il y a des pays plus à l’Est pourtant… Ça dépend surement de où on se positionne. Ou alors oui, c’est juste un surnom !
Pasfollemaisstupide
29 juillet
J’ai vraiment du mal à adhérer à ce genre d’article: faire quelque chose de stupide et le faire passer pour l’exploit d’une vie…
Le mont fuji est un trek, et comme tous les treks il est fortement conseillé de se renseigner avant sur La meteo, les difficultés, quoi emmener etc…
Je ne comprends pas comment on peut partir en trek sans nourriture !! Ét je ne parle pas des sacs de 13kg… (il y a des consignes de partout au Japon! Ét au pire, pourquoi ne pas avoir laisser votre sac au refuge ou vous avez dormi pour finir votre ascension???)
Ok, l’envie de monter était plus forte que tout: mais pourquoi ne pas se poser, réfléchir et monter le lendemain? En plus si ca se trouve vous y auriez vu un superbe lever de soleil hahaha 😉 !!!
Je ne remet pas en question votre ascension: bravo vous l’avez fait!! Mais écrire un article sur une ascension faite de manière stupide (sachant que votre article n’apporte rien: on ne sait pas comment s’y rendre ni par ou vous êtes passés . Juste vous nous racontez votre ascension que j’espère personne ne va suivre et faire comme vous)
Bref, je ne dirai pas que c’est la chose la plus folle que vous aillez fait, mais la plus stupide et La moins réfléchie… perso je ne m’en venterai pas.
Mais bon, j’ai du passer à côté de votre idée principale: capter des likes…
Kseniya
30 juillet
Désolé si mon article est dérangeant, ce n’était pas le but.
Tu as raison, j’ai ajouté un avertissement pour prévenir les gens du danger.
On n’a pas pensé aux consignes et sommes partis avec les sacs. Les refuges ne voulaient pas garder nos sacs, car on n’allait pas repasser par la même route au retour.
Pour la nourriture, manger en route est compliqué et on n’a pas faim pendant l’effort de toute façon. On mangeait dans des stations, quand on arrivait à l’un des niveaux.
Le but de ce blog est de partager mes expériences de voyages quelles qu’elles soient ; bonnes, mauvaise, drôles, ou même connes ! avec mes amis, famille et qui veut bien me lire. Et si ça rapporte des likes, c’est un bonus 🙂 Si je voulais faire un article sur l’itinéraire exacte du mont Fuji et comment s’y rendre, je l’aurais fait, mais ce n’est pas le cas 😉